Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est pas demain la veille !
C'est pas demain la veille !
  • Proposer un point de vue sur l’actualité et les tendances décryptées à travers le prisme omniprésent des media. Mediarchie se veut ouvert, polymorphe et multisensoriel, curieux et réfléchi, acerbe ou dithyrambique, mais toujours critique.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
C'est pas demain la veille !
22 septembre 2008

The Kooples : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures… mais pas trop vieux les pots !

The Kooples, The Kooples, The Kooples… On ne peut échapper à cette campagne de pub pour cette nouvelle marque dès que l’on feuillette un magazine.

Pas n’importe quels magazines puisqu’en haut du panier nous retrouvons Volume, Les Inrocks, Rolling Stone, Technikart, j’en passe et des meilleurs… Point commun ? mag de musique, mag underground, crème de la jeunesse parisienne qui sort, qui frime et qui se montre.

Donc nouvelle marque de fringues mixte au nom qui sonne comme un énième groupe de rock londonien.

Avant toute chose, mettons un terme à la rumeur qui a fait rage sur les blogs des modeux les plus avertis, non The Kooples n’est pas une filiale du Comptoir des Cotonniers.

Démêlons le vrai du faux… mais d’où vient l’amalgame ?

Le vrai : il y a effectivement un rapport avec les têtes créatives et pensantes du Comptoir des Cotonniers et celles de The Kooples : les Frères Elisha.

Mais nouvelle marque à part entière, The Kooples n’est pas le poulain du CDC.

Autre coïncidence… hasardeuse ? Une manière de communiquer qui a déjà largement fait ses preuves.

Comptoir des Cotonniers flashent les mères et les filles pour représenter la complicité, The Kooples flashent des couples pour célébrer l’amour (une petite phrase en bas des photos qui nous explique que Paul et Marie sont en couple depuis 1 an et demi).

untitled

Le pour et le contre :

In : Quand le comptoir affiche une jolie complicité entre maman et fille, , The Kooples revendiquent le fait d’être en couple et d’en être fier.

Ah ah… et oui à l’heure où les soirées débridées font rage et où le « sex, drug and rock and roll » est furieusement revenu à la page, avoir une moitié n’est finalement pas si désuet.

On est beau, riche et jeune, on consomme les vêtements, la musique, et les relations en snacking et finalement The Kooples décide de déringardiser la « relation sérieuse ».

Certains couples rock and roll sont finalement devenus des icônes à l’instar d’un Mick Jagger et d’une Marianne Faithfull, où d’un John Lennon et d’une Yoko Ono.

Les couples de The Kooples sont cependant modernes, plus arty que trash, plus hype que wild.

La collection est trash-chic, rock-classique… de quoi séduire les jeunes adultes fatigués du April 77 et qui ont désormais un vrai travail pour acheter de vrais vêtements (fini le sky H&M que la petite soeur nous pique)…oui car le T shirt blanc basique est à 70€ et la veste militaire à 270 € donc il faut assurer derrière… on a dit rock chic pas rock punk.

Out : Encore une marque à la tendance rock et ultra parisianiste…

Et oui ils sont beaux et bien habillés, gays, hétéros, saphiques, ils ont le cheveu blond platine et l’œil charbonneux, et en plus amoureux !!!! Mais pour casser l’image lisse, ils écoutent quand même du rock and roll.

Enervant tant de parfait, un peu agaçant cet élitisme… qui plus est en communiquant sur une complicité avec le consommateur en montrant des jeunes apparemment accessibles et croisés au détour de soirées mais qui finalement ont l’air loin de notre réalité car eux n’ont pas l’air de se faire refouler pour ébriété prononcée ou de rentrer dans un bus de nuit après une nuit agitée par l’alcool (ou autre).

untitled2

Une conclusion ?

Enfin tout de même, quand sur le site on trouve un agenda concert signé Olivier Tesquet de Technikart, qu’on a un edito signé Patrick Eudeline (chanteur d’un des 1ers groupe punk en France), et une collection commentée par Olivier Nicklaus, on peut prévoir de beaux jours à The Kooples…ou constater que les frères Elisha ont bien choisi leurs amis…

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité